Stupéfiants et médicaments non autorisés

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Même si vous ne faites que transiter par Dubaï, pas de graines de cannabis au fond de votre sac ou de votre poche, pas de "joint" dans votre paquet de cigarettes.

De simples traces sur un vêtement provoquent votre interpellation au moment de franchir les contrôles de police. Vous serez aussitôt soumis à un test visant à déterminer si vous avez consommé de la drogue.

Sachez que les moindres quantités de stupéfiants, mêmes infinitésimales (de l’ordre de quelques milligrammes) vous conduiront en prison.

Toute importation, consommation, production ou détention de stupéfiants sont totalement interdites et sévèrement punies par la loi. Résine de cannabis, haschich, marijuana, héroïne, cocaïne, mais également certaines substances considérées comme stupéfiants, par exemple la codéine.

De la même manière les cigarettes électroniques contenant des huiles CBD (cannabidiol) sont formellement interdites aux EAU car considérées comme des produits narcotiques ou psychotropes. Toute consommation est passible d’une peine de prison immédiate. Seules les cigarettes électroniques contenant du tabac chauffé à bruler ou des saveurs aromatisées (menthol, pomme, etc...) sont autorisées.

Les personnes prenant des médicaments contenant des substances interdites doivent impérativement se munir d’un certificat médical à leur nom, établi par un spécialiste, et dûment daté, certifiant le traitement d’une maladie et faire une demande d’autorisation d’importation en ligne.. Les quantités emportées doivent être proportionnées aux prescriptions du médecin. En cas de doute, ne pas hésiter à demander l’avis d’un docteur sur place.
Les médicaments non autorisés sont assimilés à de la drogue et les personnes en détenant sont traitées avec la même extrême sévérité que les trafiquants de narcotique.

Pour plus d’information, consultez le portail du Gouvernement des Émirats Arabes Unis


Les pénalités légales sont appliquées avec une très grande rigueur : le fait de consommer ou de détenir des produits stupéfiants quels qu’ils soient et quelle que soit la quantité détenue, peut entraîner une peine de quatre à dix ans d’emprisonnement pouvant être portée à quinze ans pour circonstances aggravantes ou récidive. Les personnes susceptibles de fournir des renseignements et qui ne le font pas peuvent être poursuivies pour complicité.


Le Consulat rappelle que les autorités françaises ne peuvent en aucun cas intervenir dans les procédures judiciaires locales.

Dernière modification : 23/07/2024

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